Pléthorique : 43 membres dans le gouvernement Castex !

Source [Le Monde] Le gouvernement, porté à 43 membres, devient le plus gros de l’histoire politique récente. Pour l’exécutif, il s’agissait de récompenser quelques députés méritants et de mettre l’accent sur le social.

« L’équipe est au complet », s’est félicité le premier ministre, Jean Castex. Elle est pléthorique. En procédant, dimanche 26 juillet, à la nomination de onze secrétaires d’Etat, Emmanuel Macron a porté à 43 (21 hommes et 22 femmes) le nombre de membres du gouvernement. Un record sous son ère, mais aussi dans l’histoire politique récente, ses prédécesseurs, François Hollande et Nicolas Sarkozy n’ayant jamais rassemblé autant de ministres autour d’eux. Il faut revenir à l’ère d’Alain Juppé, en 1995, pour trouver un gouvernement aussi étoffé.

Aucun bouleversement majeur n’était à attendre de cette nouvelle vague de nominations, qui a tardé à éclore, vingt jours après la formation du premier gouvernement Castex, censé conduire la Macronie sur la route de l’élection présidentielle de 2022.

 

Cette fois, pas de « stars » au programme, comme Eric Dupond-Moretti ou Roselyne Bachelot, ni de balancier qui penche plus à droite qu’à gauche. Les profils retenus, qui représentent différents courants de la majorité, témoignent d’une volonté de récompenser quelques députés méritants mais aussi de mettre l’accent sur le social alors que la crise économique va occuper l’agenda des deux prochaines années.

Ces derniers jours, l’entourage d’Emmanuel Macron racontait un chef de l’Etat soucieux de trouver « le juste équilibre entre la continuité et le nécessaire renouvellement » de son équipe.

Cinq secrétaires d’Etat, en premier lieu, ont donc été reconduits dans leurs fonctions, voire « confortés », souligne-t-on au sein de l’exécutif. Parmi eux, Laurent Pietraszewski, qui conduisait la réforme des retraites depuis décembre 2019. Ce dernier va être chargé de mener à bien un dossier mis à l’arrêt par l’épidémie de Covid-19 et sur lequel M. Macron mise beaucoup pour parfaire son image de président réformateur. Crise sanitaire oblige, M. Pietraszewski se voit par ailleurs confier le portefeuille de la santé au travail.

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