Depuis 2009, les Dibrani étaient installés avec leurs six enfants à Pontarlier, jusqu’à ce qu’en octobre 2013 la famille soit reconduite à la frontière. Une vague d’indignation avait suivi cette expulsion, notamment animée par des lycéens toujours prompts à sauter sur la moindre occasion pour sécher les cours.

La tragicomédie devint affaire mondiale lorsque le chef de l’Etat lui-même proposa à Leonarda de rentrer en France, mais sans sa famille. L’adolescente opposa un refus hautain à cette prétention présidentielle, humiliant son auteur.

Cette histoire est désormais terminée. La cour d’appel de Nancy a confirmé le jugement du tribunal administratif de Besançon : la requête de la famille de Leonarda Dibrani contre son expulsion du territoire français est rejetée.

En première instance, le tribunal administratif de Besançon avait allégué « l’absence de perspectives d’insertion économique et sociale en France de Monsieur Dibrani et de toute insertion dans la société française de Madame ».

Rappelons à toutes fins utiles que ce feuilleton à multiples rebondissements aura coûté près d’un demi-million d’euros à la France et ne concerne qu’une seule famille d’immigrés en situation irrégulière, et non les 100 à 200 000 personnes qui rentrent clandestinement dans notre pays, chaque année.

 

France Audace/Liberté politique

 

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